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CADRE SANITAIRE
Dans certaines campagnes et zônes rurales, la majorité
des accouchements continuent à se pratiquer à domicile
par des matrones ou des personnes non qualifiées ne disposant
pas de matériels adéquats. Ceci explique la persistance
de certaines infections tel que le tétanos, et l'augmentation
des taux de mortalité et de morbidité materno-infantiles.
La faiblesse de la couverture sanitaire, tant en ville
qu'en campagne, et le sous-équipement des services de
santé font que la situation socio-sanitaire demeure préoccupante.
Les réformes entreprises ne peuvent être suffisantes,
l'état Malien n'ayant pas à lui seul les moyens
de sa politique de libéralisation du secteur de la médecine.
Ce phénomène est aggravé par l'inexistence
ou la mauvaise coordination entre les centres primaires et les
systèmes de référence.
Il a été prouvé que la formation des
techniciens supérieurs de santé que sont les sages
femmes permet de réduire la morbidité et la mortalité
materno-infantiles.
Or à l'heure actuelle,
à Bamako la capitale du Mali, les candidates au diplôme
de sage-femme n'ont qu'une seule alternative : l'Ecole Secondaire
de la Santé ou l'Ecole de Formation des Techniciens Socio-Sanitaires.
Ces deux établissemnts sont loin de couvrir tous les besoins
en formation, d'où l'intérêt de ce présent
projet qui espère convaincre de l'urgente nécessité
de la création d'une Ecole spécifiquement chargée
de former nos sages-femmes de demain.
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